Photo de Madame Jacqueline LANOE

Jacqueline LANOE

née BARBE
décédée le 5 janvier 2025 à l'âge de 96 ans
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Photo de Madame Jacqueline LANOE
Jacqueline LANOE
née BARBE
décédée le 5 janvier 2025 à l'âge de 96 ans

Message de la famille

Chère famille, chers amis,

Mme Jacqueline Lanoë, née Barbe, nous a quittés ce dimanche 05 janvier 2025 à l'âge de 96 ans.

La cérémonie religieuse se déroulera le mardi 14 janvier 2025 à 14h30 à l'adresse suivante :

Cours Notre Dame du Rosaire - 3 cours Gambetta - 33490 Saint Macaire

puis l'inhumation dans le caveau familial aura lieu vers 16h30 au cimetière de La Réole, 23 Chemin de Blasignon.

Cet espace privé est destiné à recueillir vos condoléances ou le souvenir d’un moment passé.


Un service de plantation d’arbre hommage est disponible ici.

Cérémonie religieuse

mardi 14 janvier 2025 à 14h30
Cours Notre Dame du Rosaire
3 cours Gambetta
33490 Saint Macaire

Déroulé des obsèques

1Repos en salon funéraire

Du lundi 06 janvier 2025 à 19h00 au mercredi 15 janvier 2025 à 10h00

2Cérémonie religieuse

Le mardi 14 janvier 2025 à 14h30

3Inhumation

Le mardi 14 janvier 2025 à 16h30

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Hommages rendus

4 hommages
  • Il y a 3 mois
    Laurent Barbe

    Nous pensons fort à toi, Linette.
    Nous te rendons hommage et prions pour toi en ce jour.

  • Il y a 3 mois
    Jean-pierre TROUILLOT

    Avec tous les souvenirs des familles BARBE-PERREIN,une des figures qui a marqué notre enfance jusqu'à encore sa maison de retraite.On se rappelle son Père et son petit nœud, les chapeaux dans la boutique du turon, son retour au lycée de LA REOLE en tant que prof et l'auto stoppeuse risque tout les dernières années à LA REOLE. IN PACEM MEMORIAM MEAM Au revoir LINETTE.

  • Il y a 3 mois
    Charlotte, Loriane et Sylvain Barbe

    Jusqu’alors, je ne connaissais de Jacqueline qu’une vieille photo carrée de petit format, aux couleurs passées. On y distinguait une personne présentée familialement sous le diminutif de Linette et définie comme la marraine de mon frère cadet. C’est à ce frère, alors agé de 18 ans, que tu es apparue un beau jour pour te faire connaître, au sortir de son lycée à Pauillac. Tu lui as tendu un billet de 50 Francs comme pour régler un parcmètre près duquel tu nous aurait laissés trop longtemps garés, puis tu as disparu aussi vite, de nouveau pour une durée similaire. Cette apparition brève et surprenante m’interrogea sur ton originalité, laquelle ne se démentit pas lorsque nous fîmes mieux connaissance des années plus tard. Une originalité qui, ton permis de conduire retiré à plus de 70 ans, te poussait à effectuer en auto-stop, 1 fois par semaine, le trajet entre Bordeaux, où tu habitais, et La Réole, ta ville natale, quand une ligne de train directe et régulière existe. J’appris peu à peu à découvrir tes chapeaux extravagants, ta coquetterie, tes colliers, ton regard espiègle lorsque je te suggérais de boire plus souvent ou d’aller voir le médecin, ta naïveté aussi, lorsque sur un coin de table au restaurant, invitée par un voisin peu scrupuleux, tu lui avais signé la promesse de vente d’une maison que tu eus toutes les peines du monde à faire annuler. Lorsque Linette évoquait le souvenir de sa maman, autrefois chapelière, d’où ses chapeaux extravagants, lorsqu’elle nous montrait le don inné de son papa pour la caricature au crayon de nombreux illustres personnages de l’époque, lorsqu’elle exprimait son bonheur pendant des années auprès de son mari jusqu’à ce qu’elle éclate en sanglots, inconsolable de raconter sa mort soudaine lors d’une visite au phare de Cordouan, Linette était profondément humaine, entière, intemporelle. Elle avait cette faculté de n’avoir pas d’âge. Un jour que nous nous promenions sur l’esplanade Charles de Gaulle, devant la mairie de La Réole, et que nous nous retournions après avoir admiré le paysage et le fleuve en contre-bas, nous aperçumes une silhouette fluette qui ne nous avait pas vus, une silhouette reconnaissable entre mille qui, au lieu de descendre naturellement l’escalier de pierre, en enjambait sa large rampe pour sauter sur le côté et atterrir sur le terre-plein. Une seule personne était capable d’agir ainsi à environ 80 ans. Sous nos yeux, Linette venait soudain d’avoir 8 ans et je l’imaginais effectuer ce rituel depuis qu’elle en avait la capacité. Lorsque j’interrogeais Linette sur quelque secret de famille, elle me répondait de manière laconique : «Ah, tu as entendu parler de cette histoire, toi aussi ?» En savait-elle plus, en ignorait-t-elle tout ? Son regard énigmatique semblait dire : «Que ne comprends-tu pas dans le mot «secret» ? Je n’insistais pas. Linette n’était pas de ces aînées qui vous infligent leur sagesse en vous intimant de la respecter. Elle avait ses propres convictions mais restait discrète et les gardait pour elle. Des convictions que l’on n’était pas tenu de partager et qui n’altéraient pas notre relation. Et la plus grande conviction et la plus grande force de Linette, c’était sa foi catholique. Une foi qu’elle vivait absolument, de manière inconditionnelle. Une foi qui lui rendait la solitude et la vie apaisées. Un jour que nous nous rendions dans le village de Verdelais pour la journée, après avoir pris le repas de midi, nous y avons gravi le chemin de croix. Un chemin de croix, je me rappelais en avoir déjà parcouru un à Rocamadour, comme une promenade en descendant vers le village. Ce jour-là, à Verdelais, en le parcourant dans le bon sens, Linette m’en fit vivre sa signification et sa passion du Christ. Sa bible en main, une bible de 1895 à laquelle elle tenait pour avoir appartenu à une aïeule, elle s’arrêta au premier monument et commença de lire l’épisode s’y référant. Puis nous poursuivîmes l’ascension ainsi, nous arrêtant, et je l’écoutais avec intérêt et curiosité lire la parole divine. A la 7ième station, ce que je partageais jusqu’alors avec elle comme un rituel religieux, se transforma soudainement. Lorsque Jésus tomba pour la deuxième fois sous le poids de sa croix, et après en avoir exposé les faits, Linette éclata en sanglots et de nombreuses minutes s’écoulèrent avant de reprendre l’ascension. Je pris alors conscience que nous n’étions pas dans la reconstitution mentale du Calvaire du Christ mais que nous étions en train de le vivre en direct. La fin du parcours tragique n’en fut que plus humaine. Je compris alors ce que pouvait être la vraie foi, une foi qu’elle vivait au plus profond d’elle-même. Une foi qu’elle n’imposait pas. Une vraie leçon de tolérance. Et c’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui pour elle. Et c’est pourquoi nous remercions ici le Prieuré de St Macaire et l’abbé de Champeaux d’avoir répondu à notre demande d’une messe en latin à sa mémoire. En évoquant la mémoire de Linette, nous faisons le lien avec cette autre mémoire, celle qu’elle perdait au fil des ans à la Résidence les Jardins d’Eléonor de Monségur. Elle s’y sentait heureuse et nous tenons à remercier toute l’attention, la bienveillance et la sollicitude des personnes qui se sont occupées d’elle pendant ses dernières années. Une des dernières fois qu’elle parla distinctement, nous étions attablés dans la salle principale de cette Résidence et une mouche nous tournait autour. Dans un effort pour s’exprimer, son regard malicieux s’est éclairé et elle a soudain lancé, agacée : « Mais ce n’est pas possible, on l’a dressée ! » et nous avions éclaté de rire. Alors Linette, tu resteras dans ma vie, certes, comme celle qui m’a fait découvrir le limoncello, mais aussi comme une apparition au sens biblique, comme une singularité au sens scientifique, à la fois si proche et si éloignée par notre lien de parenté, par notre âge, par nos idées, par ton absence puis ta présence dans notre vie qui ne nous quittera plus. Et pour cela, merci. Charlotte, Loriane et Sylvain Barbe.

  • Il y a 3 mois
    Nicole Varinot

    Une pensée pour toi, Linette, en souvenir de ton père "oncle Jean " et de ses journées écrevisses : un très bon souvenir.
    Partage avec la famille.

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